Dans ces eaux de l'Océan Indien apparaît au grand jour la fracture entre le nord et le sud, la richesse et la pauvreté, la civilisation de la sur-consommation et la misère, que les hommes laissent s'installer sur cette planète.
Dans cette région du monde, les deux mondes se côtoient, et de cette situation ne sortira que ce genre de tragédie tant qu'entre les 2 états, les Comores et la France, voire peut-être l'Europe, ne sera pas considéré comme il le mérite le fossé qui existe entre ces peuples.
La France a choisi de s'implanter ici, oasis de richesse promise dans un désert de pauvreté, elle doit maintenant trouver avec son voisin d'ici tous les moyens pour éviter ce massacre connu mais admis comme une fatalité et une inconscience de ces "candidats au bonheur", ou encore l'irresponsabilité des passeurs.
C'est plus facile que s'asseoir autour d'une table et avoir le courage de proposer de vraies solutions, comme l'aide à apporter aux associations comoriennes, ou au niveau des états. Et plus Mayotte se développera, plus le fossé se creusera, plus les candidats seront nombreux. Il fallait y penser avant.
Quand on sait l'argent que l'on peut trouver pour aider nos pays "civilisés et qui veulent pouvoir continuer d'acheter ce qu'ils veulent" alors qu'aux Comores on a du mal à trouver des médicaments... L'homme est un loup pour l'homme.
Voici un article de LeMonde.fr d'aujourd'hui:
Le naufrage a eu lieu samedi en fin d'après-midi. "Les premiers rescapés ont été secourus par le club de plongée de l'hôtel Jardin Maore à Ngouja sur la commune de Boueni", au sud-ouest de cette île française de l'Océan indien. Victorin Lurel, nouveau ministre des Outre-mer, "s'est assuré du déclenchement immédiat du plan Secmar (sécurité en mer)", a ajouté le ministère. "Les moyens aériens et nautiques nécessaires sont en place et seront maintenus le temps qu'il faudra", selon le communiqué officiel.
D'après le ministère, ont été déployés sur place, pour tenter de retrouver des disparus, un hélicoptère, une embarcation de type Zodiac, une barge. Les naufrages de pirogues "kwassa-kwassa" (du nom d'une danse anjouanaise, évoquant leur balancement dans la houle) sont fréquents près de Mayotte. Poussés par la misère, les immigrants, pour la plupart venus de l'île d'Anjouan, à quelque 100 kilomètres de Mayotte, tentent régulièrement de débarquer illégalement sur l'île française, pour travailler ou s'y faire soigner.
Sur les 200 000 habitants de Mayotte, 40 % seraient des clandestins. Surchargés, les "kwassa-kwassa" naviguent au ras des flots. Beaucoup chavirent en passant les barrières de récifs coralliens. En janvier 2012, deux de ces naufrages meurtriers avaient été enregistrés, l'un faisant trois morts et dix disparus, l'autre provoquant cinq décès." Source: Le Monde.fr
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