Où en est-on aujourd'hui?
La solution qui semble se dessiner est moins pessimiste que celle qui a prévalu, c'est-à-dire que le massacre annoncé ne devrait pas avoir lieu.
La semaine dernière, la presse nous apprenait que la Fondation Brigitte Bardot avait pour objectif, de sa part ou par l'action de ses partenaires, de réaliser la translocation d'environ 300 lémuriens dans des parcs zoologiques.
Aujourd'hui, on apprend qu'un plan de contraception a débuté, concernant une centaine de femelles capturées ce weekend pour l'instant, et en sachant qu'il faudra renouveler cette opération. Elle a été conduite par une association Maesha, Komba na Zumbe ( vie, lémuriens et êtres vivants) avec les aides de la Fondation B. Bardot et l'État.
Le très beau logo de MKZ |
Cela diminuera la surpopulation de l'îlot mais ne règlera pas le problème immédiat des rats qui mangent les restes de la nourriture donnée aux makis et qui prolifèrent avec l'apparition inévitable de la leptospirose.
D'autre part, les Mahorais n'apprécient guère cette espèce protégée sur Grande-Terre car les komba (makis en shiMaore) dévorent les fruits jusque dans leurs jardins (papayes, bananes, fruits à pain, mangues, ... tout y passe!)Finalement, l'euthanasie ne devrait pas avoir lieu, l'image de Mayotte pour le tourisme ne souffrira donc pas trop.
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