10.1.12

Sale temps pour les makis!


Mayotte: l'État envisage d'abattre des centaines de lémuriens et de jeter leurs corps à la mer !

C'est le titre d'un article écrit par une avocate de La Réunion défenseure des animaux. À lire même s'il est un peu long.
Les lémuriens en question sont les makis que vous avez déjà rencontrés dans ce blog et qui peuplent toute l'île en cohabitant avec l'homme sans trop de problèmes.
Ils ont été introduits sur l'îlot Mbouzi et les problèmes ont commencé.
Chissioua Mbouzi (l'îlot aux chèvres en shimaoré) est une Réserve Naturelle Nationale depuis 2007 car il y existe des plantes rares de forêt sèche: orchidées, hibiscus rares.
Il se situe en face de Passamaïnty.
C'est la "montagne" au bout de la rue principale
Il n'est pas loin de Mamoudzou.
Mamoudzou au premier plan
Vu d'avion:
84 ha et 153 m de hauteur
Une association, Terre d'Asile, y a pendant une dizaine d'années nourri , soigné et protégé la trentaine de Lemur fulvus mayottensis qui s'y trouvait à l'encontre du bon sens car cette espèce est végétarienne. Aujourd'hui, ils seraient 600!
En 2007, une autre association, Les Naturalistes de Mayotte, a pris le relais. Devant le problème de la surpopulation de ces kombas (maki en shimaoré) qui est tout de même, il est bon de le préciser, une espèce protégée, le nouveau gestionnaire ne peut pas assurer sa mission.
L'état a donc mis au point un plan d'extermination qui pourrait être mis en œuvre en 2012.
Trois scenarii ont été retenus et celui qui ferait le moins de bruit serait de les tuer par flèche empoisonnée et de se débarrasser des cadavres en mer, comme l'expliquent le titre et l'article cité.
La fondation de Brigitte Bardot a réagi la semaine dernière, d'autres montent au créneau.
Je suis revenu de vacances aujourd'hui et ils sont venus me demander à manger mais je n'avais rien à leur donner. Ceux-là ne sont pas menacés mais leurs cousins de l'îlot en face...

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