Les taxis brousse et les taxis de Mamoudzou, sponsorisés par SFR. |
Leur fonctionnement est celui de tous les pays africains et même peut-être d'autres pays moins "occidentalisés".
Je m'explique: vous hélez un taxi et il vous charge. Si vous trouvez la situation normale, ça ne va pas durer; avant même de repartir, ou après avoir roulé quelque temps, le chauffeur prendra avec vous un, deux, trois ou quatre autres passagers qui viendront se tasser contre vous pour que vous n'ayez pas froid! À moins qu'il n'ait pas voulu partir avant d'être complet, comme à l'aéroport ou même ailleurs. C'est qu'ici, les taxis roulent "complet", et ce n'est pas une question d'écologie.
C'est complet: 5 passagers, on peut partir! |
Il en existe de toutes les tailles.
En-dehors de Mamoudzou et sa banlieue, vous êtes dans ce qu'on appelle la brousse.
Les taxis qui la desservent s'appellent donc taxis brousse. Ils sont indépendants ou bien appartiennent à des compagnies qui couvrent une partie de l'île.
Il y a quelques années, c'était peut-être comme ça:
Aujourd'hui, ils sont de moins en moins brousse. Mais ils sont très nombreux, ont le même fonctionnement, toujours complets et de toutes tailles.
Couleur-type |
10 places ou plus |
Comme ils sont très nombreux, on peut penser que la circulation dans l'île s'en trouve moins dense.
Côté conduite, il faut faire très attention car ils s'arrêtent n'importe où, sans se ranger, sans clignotant, mais personne ne râle alors nous on fait aussi comme eux maintenant.
À part les taxis, comme la population n'est pas riche et donc n'a pas forcément d'auto, c'est soit le scooter soit le stop, qui ici fonctionne très bien. Des ados aux personnes âgées, tout le monde fait du stop et nous-mêmes prenons très souvent des passagers. À chaque sortie de village, à toute heure, il y a des candidats.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire