Les mahorais sont accueillants, souriants. Ils disent tous bonjour. Ils vivent essentiellement dans la rue.
Partout, des minis marchés sont sur le bord des routes où l’on peut acheter fruits et légumes pour pas cher.
Ce sont en général des fruits et légumes produits par les vendeurs
même si parfois ils peuvent provenir de Madagascar ...
On y trouve aussi des ailes ou des brochettes de poulet grillées.
Heureusement que ces marchés existent, car les produits tous importés que les 2 seuls supermarchés de l’île proposent sont hors de prix ; le caddie de 150€ en métropole passe ici à 350€. Et sans certains produits
inaccessibles (ex : nutella : 9,50€ le gros pot).
Heureusement que ces marchés existent, car les produits tous importés que les 2 seuls supermarchés de l’île proposent sont hors de prix ; le caddie de 150€ en métropole passe ici à 350€. Et sans certains produits
inaccessibles (ex : nutella : 9,50€ le gros pot).
Des bananes, il y en a de plusieurs variétés
Des marchés, on en trouve partout !
Les mahorais sont assez festifs et sportifs. Dans chaque village, il y a plusieurs plateaux où se retrouvent chaque jour les jeunes pour des tournois sportifs.
La période du Ramadan a été très festive. Le jour de l'Aïd-el-Fitr (fin du jeûne), c'est la fête partout et tout le monde s'habille en conséquence (même les tout-petits!)
Des tournois (ici de foot à Coconi) sont organisés dans chaque village
Et les spectateurs sont au rendez-vous avec un speaker en direct live !
Poussière et herbe très rare sur tous les terrains en cette saison
La tribune officielle !
En revanche, le problème de l’immigration des Comoriens est très présent, et dans les écoles, nous avons de nombreux enfants scolarisés, nés à Mayotte, mais dont les parents sont en situation irrégulière ou ont été reconduits à Anjouan. Les enfants des parents reconduits sont confiés en tutelle à des familles mahoraises. Certains sont pour ainsi dire livrés à eux-mêmes et nous devons les repérer mais doit-on les signaler aux autorités ? En théorie oui ...
Ce n’est vraiment pas évident pour nous car nous avons des difficultés pour avoir des contacts avec ces familles dans les écoles.
Et, il y a les enfants des parents expulsés qui ne sont pas scolarisés, d’où une délinquance croissante qui se traduit d’abord par des vols de nourriture, puis des cambriolages…
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