Tout d'abord, comme je l'ai lu il y a quelques jours,
"Mayotte-Lampedusa: même combat"
Traduisez: les réfugiés qui périssent en Méditerranée ont-ils plus de valeur que ceux qui disparaissent dans le canal du Mozambique?
Le traitement de l'information mais aussi de ce drame au niveau politique et humanitaire a affolé médias et dirigeants et des mesures vont être prises. C'est bien, trop tard pour les victimes mais c'est bien, au moins pour nos consciences.
Aujourd'hui, une collégienne a été expulsée dans son pays d'origine et toute la communauté nationale crie "au scandale", des têtes vont peut-être tomber et gageons que Léonarda reviendra dans sa classe sous les projecteurs.
Ici, chaque jour, des enfants, la plupart du temps élèves, connaissent le même sort que la jeune kosovare et personne ne s'en émeut.
Sauf certains empêcheurs d'expulser en rond:
Photos de Wongo |
Et c'est en France!
Alors? Bien sûr le problème est complexe, bien sûr Mayotte ne peut pas accueillir toute la misère
Il est vrai que la France continue d'appliquer des lois "spécial Mayotte" et considère donc de fait que la République Française n'est pas si "une et indivisible" que le dit sa constitution.
Et les élus mahorais s'en accommodent très bien car ils ne disent rien. On peut même dire qu'ils ne sont pas mécontents de voir ces clandestins repartir à Anjouan car ils ne sont pas Mahorais, par Allah! Comoriens comme eux, mais pas Mahorais!
Le ministre Lurel sera en visite à Mayotte le weekend prochain. A-t-il un avis sur la question, vient-il avec des solutions autres que littéraires? On parie?
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